Wim Opbrouck est acteur, chanteur, présentateur et joueur guilleret. Toutefois, son œuvre plastique est moins connue. Pour la première fois depuis trente ans, il la présente au Musée Dr Guislain. Sa collection colorée de dessins et ses carnets pleins d’imagination dressent un portrait de l’homme en tant que dessinateur. À l’instar de l’homme Opbrouck, l’exposition ne peut se limiter à un seul aspect de la vie car elle offre trop de possibilités. Par conséquent, Cœur Ouvert (titre original ‘Open Hart’), se révèle être un triptyque : l’exposition, Cours de dessin (t.o. ‘Tekenklas’) et Baleine (t.o. ‘Walvis’).

Exposition

Dans l’univers du dessin, l’imagination n’a pas de limites. Parfois, les œuvres sur papier semblent inachevées ou prennent la forme d’une étude préliminaire, mais c’est précisément là que réside leur force, selon Opbrouck. Le dessin permet de ressentir la force de la pensée et de voir littéralement ce que la main produit. Quelques lignes seulement évoquent un univers qui laisse libre cours à l’interprétation du spectateur. L’univers d’Opbrouck laisse libre cours à l’imagination.

Cours de dessin

Outre l’exposition, Cœur Ouvert se penche également sur le processus de dessin. Cours de dessin est consacré au dessin proprement dit, à savoir un processus démocratique dans lequel ni la formation ni les matériaux coûteux n’ont d’importance. Cours de dessin est dirigé par un ‘dessinateur pionnier’ qui montre à ses élèves le chemin à suivre au rythme du ‘premier lecteur’ qui donne le ton à chaque dessin. Les actions sont fi lmées d’en haut et projetées dans l’espace. Par conséquent, le visiteur est aspiré dans le processus de dessin - et, espérons-le, encouragé à prendre lui-même le crayon. Opbrouck invite le visiteur à dessiner, avec la curiosité et l’émerveillement en guise de fi l conducteur.

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Baleine

Cœur Ouvert offre non seulement un aperçu de l’univers dessiné par Opbrouck, mais crée également un espace pour une baleine échouée dans la cour du Musée Dr Guislain (nous remercions différentes entreprises, en particulier Isomo et Zephyr). La baleine est une métaphore de la souffrance humaine. Le monarque des mers, le géant sans prédateurs naturels, s’avère fi nalement être une âme vulnérable et perdue.